Aller au contenu

Parution: 24 octobre 2022, 92 pages

ISBN: 978-2-924936-39-9

Prix:

16.95$

Code barre : 9782924936399

Sébastien Emond

Je m’endors au creux d’un meurtre

Dans Je m’endors au creux d’un meurtre, Sébastien Émond use de l’horreur comme interface pour définir son rapport au monde. Revisitant l’imaginaire gore de classiques tels que The Evil Dead et des films de série B, l’auteur·rice met en scène un sujet en quête d’authenticité dans un monde où pullulent horreurs et faux-fuyants de tous genres. Avec son complice Jesse, il parcourt des lieux mythiques, dont le Casse-croûte chez Jo-Anne, la cafétéria de l’école, les bars LGBTQ+, qui incarnent la masculinité toxique et l’orthodoxie. Au passage, le sujet découvre qu’il est en complète inadéquation avec ce monde à la dérive, où tout n’est que sang, os, vertèbres disloquées et cauchemars.

 

Avec Je m’endors au creux d’un meurtre, son troisième opus, Sébastien Émond dévoile un imaginaire plus que jamais foisonnant qui conteste l’ordre établi hétéropatriarcal. Maniant avec aisance le vers libre comme la prose poétique, l’écrivain·e propose des textes inventifs et bouleversants qui dénoncent les violences du monde et nomment avec justesse la quête d’identité.

Né·e à Chibougamau en 1993, Sébastien Emond s’extirpe de son incubateur boréal pour s’établir dans la ville de Québec, où iel poursuit, d’un œil, ses études en littérature à l’Université Laval après un passage en cinéma, en rédaction professionnelle et en création littéraire. Lassé·e par les injonctions du milieu académique, iel interrompt provisoirement ses études en 2018 pour s’exiler à Umiujaq, sur les rives de la Baie d’Hudson là où il se livre depuis à l’écriture à temps plein. Depuis 2016, iel s’implique dans diverses activités littéraires de la ville de Québec en tant que poète du Collectif RAMEN. En 2018, Première Ovation lui octroie une bourse pour la création de son premier roman.

Ce que la presse en dit

« Parce que le poète Émond est un romantique qui cherche constamment à valider le sacré et la perversion. Se justifier de manière poétique et dionysienne. Il avance. Il revendique, malgré la tragédie de l’existence. C’est l’auto création. Être queer et libre.  » Ricardo LangloisLa Métropole.

« Une œuvre à la fois difficile et fascinante, un peu comme le genre cinématographique auquel elle rend hommage. » Benoit Migneault, Fugues.

«À défaut de faire comprendre quoi que ce soit, je crois que le recueil a un potentiel d’ouvrir un dialogue, de poser des questions. Je ne considère pas faire de la sensibilisation sur ces enjeux-là. J’exprime une réalité. Je n’expose pas des arguments contre la transphobie. […] La poésie ne peut pas toujours répondre aux questions qu’elle pose.» Interview, Le Soleil.