Aller au contenu

Parution: 20/03/2020

Pages: 162

ISBN: 978-2-924936-12-2

Prix:

20.00$

Code barre : 9782924936122

Cristina Montescu

La ballade des matrices solitaires

Céline, Ana-Maria et Marta n’ont pas la féminité heureuse. Réunies par leur fréquentation commune d’une épicerie roumaine de Montréal, elles se laissent observer par la jeune caissière Ariana, qui est également une étudiante de lettres. À partir de leurs habitudes alimentaires, celle-ci brode un récit révélant la ténacité de leurs désirs à l’âge où elles inspirent davantage de pitié que d’amour chez les hommes de leur entourage. Leur rapport à l’enfantement occupe un rôle central dans cette ballade dont les accents tragiques rappellent les inflexions du blues. Tandis qu’Ana-Maria dépense une fortune dans des cliniques de fertilité dans l’espoir qu’un nouveau-né donnerait un sens à sa vie, Céline et Marta se désolent de ne pas avoir trouvé dans leur progéniture cet épanouissement que l’on promet aux jeunes mères. Leur profonde solitude soulève une question qui demeure encore taboue dans notre société : une femme peut-elle trouver le bonheur ailleurs que dans la maternité?

Avec La ballade des matrices solitaires, Cristina Montescu signe un premier roman troublant sur la fragilité du corps et la quête du bonheur, sur le décor d’une ville marquée par l’isolement et la division sociale.

Cristina Montescu est née en Roumanie et vit à Montréal depuis 2004 où elle enseigne le français au secondaire. Elle a publié un livre de nouvelles chez l’Interligne, Ma maman était usagée (2011), ainsi que cinq livres de poésie, parmi lesquels on remarque Larmes cadenassées (Paris, L’Harmattan, 2003), et Lettres à l’assassin (Écrits des Forges, 2014). La ballade des matrices solitaires est son premier roman.

Ce que la presse en dit

« Il y a une impossibilité à être objective et, en le réalisant, j’ai créé des femmes qui m’ont semblé vivantes« , confie la Montréalaise d’adoption avant d’ajouter : « j’ai eu le désir que ce roman ne voie jamais le jour, qu’il reste enfoui au fond d’un tiroir » Mario CloutierEn toutes lettres.

« Dans son tout premier roman, la Laurentienne Cristina Montescu nous plonge dans le large spectre de la maternité qui comporte son lot de défis et d’incertitude. » Interview, Journal Metro.

« L’auteur fait vraiment le tour du jardin au complet, la maternité sous toutes ses coutures, l’immigration, la violence, le célibat, les traditions, la religion, etc. Elle n’a pas écrit un long roman, mais ce roman choral propose un portrait réaliste et fort de la réalité de la femme dans une société moderne. Je vous recommande ce titre qui mérite d’être lu et pour ma part, que je vais relire. » Martine Lévesque, Les mille et une pages LM.

« Si le problème de la femme paraît comme le leitmotiv du roman, on ne peut pas fermer les yeux sur la force de l’exil qui transparaît entre les lignes, une volonté de garder ses racines tout en s’ouvrant à la culture de la terre d’accueil. » Nathasha Pemba, Le sanctuaire de la culture.