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Parution: 10/09/2019

Pages: 84

ISBN: 978-2-924936-10-8

Prix:

16.00$

Code barre : 9782924936108

Laurence Caron-C.

La mort habite ici

Aux prises avec le deuil de sa grand-mère et avec l’absence de son·a nouvel·le époux·se demeuré·e à Québec, le·a poète·étesse relate son expérience de travail en tant que professeur d’arts plastiques dans le Grand Nord. La violence et l’immensité du paysage accentuent le sentiment d’isolement qu’iel éprouve dans cette communauté, tandis que son bonheur conjugal se déploie dans une grande solitude. Son écriture sobre, d’une grande sensibilité, est marquée par l’impossibilité de réconcilier deux visions du monde, émanant de deux incarnations différentes de l’Autre : la communauté Nunavimmiut, dont les drames se lisent en arrière-fond des scènes domestiques et des déclarations amoureuses qui ponctuent la vie quotidienne de le·a poète·étesse, et la communauté trans à laquelle appartient le·a conjoint·e absent·e.

Laurence Caron-C. conçoit son existence comme une performance artistique quotidienne, semant des ondes de choc partout où iel passe. Sa transitude influence sa pratique artistique. Artiste multidisciplinaire, iel s’intéresse à tous les sujets qui, de quelque façon, se rapportent à l’identité ainsi qu’aux phénomènes d’invisibilisation sociale. Iel est entré.e dans le milieu des arts littéraire en tant qu’autodidacte, prenant part à plusieurs événements du collectif RAMEN. Ses multiples séjours en communautés autochtones l’ont amené.e à se pencher sur les liens qui unissent identité et culture traditionnelle. C’est lors d’un séjour dans la région de la baie d’Hudson, loin de son époux.se, qu’iel expérimente pour la première fois la poésie épistolaire, reconfigurant ainsi les paramètres de sa solitude.

Ce que la presse en dit

« Artiste genderqueer, Laurence Caron-Castonguay livre un ouvrage poétique dépeignant une réalité dont les frontières sont à la fois changeantes et fluides. » Fugues.

« Écrire l’amour et la mort, la poésie hybride de Laurence Caron-Castonguay » Perrine Gruson, Express Québec.

« Avec ses mots, Laurence Caron-C. donne une voix singulière à des réalités éparses : « on est comme tout le monde, mais avec plus de glitter ». Sa poésie nous ramène à l’essentiel : au fait que nous sommes tout.e.s différent.e.s de la même manière. » Tina Laphengphratheng, Le mouton noir.

« Lorsque Laurence a écrit ce livre, iel avait accepté un contrat d’enseignement parmi les Inuits dans le grand Nord, et ça teinte énormément le recueil. Quelques poèmes empruntent des termes comme qallunaat, entre autres, qui signifie homme blanc en inuktitut, ou encore atsaniq, qui signifie aurore boréale. D’autres poèmes sont plutôt teintés de ce que c’est la réalité de vivre dans le grand Nord, le froid de canard, les épiceries hors de prix, les nuits qui n’en finissent plus, la solitude qui vient avec, etc. » Marc-Antoine Auger, Impact Campus.