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Parution: 02/03/2019

Pages: 76

ISBN: 978-2-924936-06-1

Prix:

15.00$

Code barre : 9782924936061

Émélie Provost

Les beaux jours du rouleau compresseur

Les beaux jours du rouleau compresseur, c’est la pile de linge sale dont on ne vient jamais à bout. Une envie de disparaître dans le tambour de la sécheuse, le tapage des voisins qu’on tolère en silence, la guerre aux pissenlits qu’on reprend chaque été, les passagers comateux de la 372, les propos futiles qu’on échange entre collègues et le flot continuel de courriels non lus.

Au milieu du désabusement trône l’autodérision. Et l’espoir, peut-être, d’une vie plus exaltante, plus authentique, plus émancipée.

Détentrice d’un baccalauréat en études littéraires (concentration création littéraire et médiatique) et d’un diplôme d’études spécialisées en enseignement collégial de l’Université Laval, Émélie Provost jongle quelques années entre l’enseignement de la littérature, la correction des épreuves uniformes de français, le tutorat et ses cours de maîtrise en création littéraire avant de se tourner vers un travail de bureau dans une institution d’enseignement. Née en 1986 à Saint-Charles-Borromée, elle gagne à deux reprises le Grand Prix littéraire René-Martin dans le cadre du Concours littéraire de Lanaudière et publie en 2017 le poème Regard oblique sur l’ennui dans la revue littéraire québécoise Mœbius et un poème sans titre dans le premier numéro de la revue de poésie contemporaine en ligne Pøst-. Son quotidien banlieusard est au cœur de son inspiration poétique. L’absurdité du monde, l’ennui, l’univers domestique, la révolte, l’enfance et l’étrange sont quelques-uns de ses thèmes de prédilection, qu’elle s’amuse parfois à traiter avec humour.

Ce que la presse en dit

« On est dans la quotidienneté, près du journal de bord, [dans une] autobiographie brute dans la lignée de Desbiens, mais plus… format « charge mentale ». Elle glisse vraiment bien dans l’autodérision. Elle met des éléments de la culture populaire dans sa poésie. C’est puissant comme langue. » Simon Boulerice, émission Cette année-là.

« La voix poétique d’Émélie Provost est évocatrice et maîtrisée. Dans ses meilleurs moments, Les beaux jours du rouleau compresseur nous fait sentir la complexité des sentiments qui existent sous le voile de l’ordinaire. La figure de la mère, notamment, qu’on ne devine qu’à travers ses tâches ménagères, pique notre curiosité : on en prendrait plus. » Sarah Lamarche, La Recrue.

« Quand j’ouvre le recueil d’Émélie Provost, je me sens dans la réalité, dans ce qu’il y a de plus concret dans l’existence. » Nathasha Pemba, Sanctuaire de la culture.

« Les beaux jours du rouleau compresseur m’a fait découvrir la poésie sous un angle que je ne connaissais pas. On ne peut que le dévorer en un instant. Le verbe de l’auteure est absolument géniale. Pleins d’images, de souvenirs et de sentiments se bousculent dans notre tête dans la réalité du quotidien qu’elle nous livre. » Mélanie Jolin, Goodreads.

 En 2019, Émélie Provost a participé au Festival international de poésie de Trois-Rivières, au Salon international du livre de Québec ainsi qu’au Salon du livre de Montréal.