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Parution: 15/05/2024

Pages: 100

ISBN: 978-2-924936-59-7

Prix:

13.99$20.95$

Volodymyr Vakoulenko

Premiers jours d’occupation. Derniers jours de Volodymyr

Volodymyr Vakoulenko ajoutait à son nom l’initiale K pour son village natal qu’il aimait tant, Kapytolivka. C’est dans ce village où il vivait modestement avec son fils autiste qu’il a tenu son journal d’occupation. Sur les 36 pages déchirées d’un carnet à moitié rempli, il livre la chronique douloureuse des premières heures d’occupation de l’Ukraine. Le récit de vingt jours vécus dans la terreur d’être capturé par les Russes. Comme il le craignait, ses voisins le trahissent pour presque rien, en dévoilant aux soldats le domicile de cet esprit rebelle connu pour son engagement politique.

Volodymyr rédige sa dernière note de journal le 21 mars 2022. Arrêté, puis libéré le même jour, il s’attend au pire. Il décide alors d’enterrer son journal dans le jardin, sous un cerisier, cachette connue par son père uniquement. Le 24 mars 2022, Volodymyr est arrêté de nouveau, sans plus jamais revenir de son vivant. Après la libération de son village, l’écrivaine Victoria Amelina initie la recherche de ce journal, exposé aujourd’hui au Musée de la Littérature de Kharkiv.

Quelques mois après la découverte du carnet, le résultat d’un test ADN confirme que Volodymyr Vakoulenko a été tué par deux coups de pistolet avant d’être enterré dans la tombe n° 319 de la forêt d’Izium. L’écrivain a été réinhumé solennellement à Kharkiv le 6 décembre 2022.

Volodymyr Vakoulenko (1972-2022) était non seulement un célèbre écrivain, mais aussi une personnalité engagée dans la vie politique de son pays. Reconnu pour sa poésie et ses livres pour enfants, il a signé treize ouvrages. En 2023, l’Association internationale des éditeurs décerne à Volodymyr Vakoulenko le prix Voltaire à titre posthume.

Ce que la presse en dit

« ★★★ » Florence Morin-Martel, Le Devoir, 23 mars 2024.

« Un angle très personnel pour raconter l’inimaginable. » dans Les livres à surveiller à l’hiver 2024, Julie Roy, L’actualité, 15 décembre 2023.

« Nous connaissons tous des récits aux contenus poignants et condensés en peu de pages. […] Premiers jours d’occupation. Derniers jours de Volodymyr s’inscrit dans cette catégorie. » André Duchesne, La Presse, 16 juin 2024.

« Un témoignage percutant. […] C’est la misère pure et ça ne laisse pas indifférent. » Marika Leclerc, @evasionlitteraire.

« Il a œuvré à quelque chose de grand, qui l’a fait entrer dans la mémoire de l’histoire de son pays. » Géraldine Cornet, @tempsdelecture.

« C’est un texte brut, rédigé dans l’urgence et la méfiance de la menace de l’ennemi et des voisins qui pourraient à tout moment trahir. […] Premiers jours d’occupation. Derniers jours de Volodymyr est moins poli, mais plus éloquent qu’une fiction. » Yannick Ollassa, @la_bouquineuse_boulimique.

« Une réalité épouvantable où un voisin peut vous vendre pour des cigarettes et une conserve de viande .Un court journal, qui marque pourtant énormément. » Isabelle Blier, @cette_fille_qui_lit.