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Parution: mai 2023

Pages: 92

ISBN: 978-2-924936-46-7

Prix:

18.95$

Lauriane Charbonneau

S’oublier au coin de la rue

S’oublier au coin de la rue, c’est la parole des grosses filles mal-aimées, des survivantes en colère, des romantiques déchues. C’est la recherche d’un début de réponse pour guérir des relations toxiques et déconstruire l’image déformée de l’amour que reçoivent les personnes assignées filles. Dans ce livre, on parcourt, dans une poésie brute et viscérale qui ne fait pas de quartiers, les rapports sous influence, les dépendances multiformes, les violences sexuelles et les peines d’amour. Écrit pendant la vague de dénonciations de l’été 2020, S’oublier au coin de la rue se présente comme un manifeste sur le care et une dissection de la solitude humaine, qui passe d’un petit appartement, témoin de chaque secret, aux rues minées de souvenirs de Québec.

Diplômée en jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec et membre du collectif queer féministe Les Allumeuses, Lauriane Charbonneau s’autoproclame « artiste à tout faire ». Que ce soit dans son travail d’autrice et de cometteuse en scène pour son projet Box Exp., présenté à Premier Acte en novembre 2022, ou pour son premier rôle dans La nuit du 4 au 5, de Rachel Graton, Lauriane est une artiste puissante, polyvalente et engagée.

S’oublier au coin de la rue est son premier recueil de poésie.

Ce que la presse en dit

« C’est plein de sous-entendus, ça amène à la réflexion, tant sur les sujets abordés que sur les mots. (…) Une belle lecture sans prise de tête, qui permet une belle légèreté pour aborder des thèmes difficiles comme les peines d’amour ou les violences sexuelles. C’est cru, c’est dit sans détour malgré tout. » Horcruxes d’une lectrice, @horcruxes_d’une_lectrice.

 

« (…) j’ai ressenti la dureté brute de ce recueil. Les vérités crues crachées sans gants ni dentelles. » Elyse Marchand, @elyse_qui_lit.

 

« (…) nombreux sont les vers qui font résonner son émancipatrice prise de parole. Lacé de huit parties, le recueil alterne entre charge virulente contre ces “messies autopardonnés / baptisés dans le deuil / de leur carrière” et une intimité qui cherche son air, meurtrie par les violences ordinaires ou les deuils inévitables. ». Yannick MarcouxLe Devoir, Montréal, 22 avril 2023.