
Quand on pense que notre cher ministère de l’éducation se demande pourquoi les ados décrochent tant du système scolaire. Ont-ils songé d’une part à quel niveau d’ennui se distille la connaissance ? Ensuite sur la provenance familiale de la clientèle étudiante. Pas besoin de lire d’hermétiques traités de pédagogie pour connaître l’origine des problèmes des jeunes qui finissent par être séduits par la criminalité. Il suffit de lire ce court roman de Sandrine Sévigny qui a pour titre Il y a toujours une raison à tout. Elle décrit le vécu, entre autres de deux gars Félix et Xavier et leurs niveaux de rapports avec les filles. C’est une petite sociologie à la québécoise qui décrypte bien le malaise de ces êtres dont la société ne s’occupe pas vraiment. A se demander si le Québec aime ses enfants. On n’a qu’à voir le cri d’alarme de la DPJ avec tant des milliers de dossiers en attente. Il y a risque qu’ils deviennent comme les personnages de ce roman très fort. Les “penseux” qui gravitent au Ministère de l’éducation devraient impérativement parcourir ce livre qui vaut bien des analyses sociologiques. Daniel Rolland, Culture Hebdo http://www.culturehebdo.com/livres.htm
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