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Nos titres de l’automne 2025

La rentrée littéraire est bientôt arrivée ! Nous vous présentons les livres à paraître cet automne chez Hashtag.

 

Les assauts de la mémoire d’Adis Simidzija — un essai autobiographique à paraître le 3 septembre.

Sous la forme d’un récit intimiste, Les assauts de la mémoire nous plonge dans la vie d’un enfant de la guerre devenu adulte et dont une partie de la famille a été froidement assassinée. Entre le conflit armé, l’exil et le retour aux sources, de vives blessures refont surface. L’histoire d’Adis se déploie autour des montagnes de Mostar, sa ville natale hantée par les milliers de morts, et passe par Montréal, Paris et Trois-Rivières, sa terre d’adoption où tout semble au beau fixe. Mais qu’en est-il vraiment? Les traumas de l’enfance finiront-ils par rattraper la quiétude de la vie adulte?

Les assauts de la mémoire est un livre qui pose des questions fondamentales sur l’identité de ceux qui, contraints à l’exil, tentent de trouver des repères dans un monde qui leur a toujours été hostile.

 

Je n’irai pas à la guerre de Patrick Henault — un roman à paraître le 8 octobre.

Roland est un ouvrier des années quarante qui refuse d’être envoyé au front. Sa vie est une cavale pour échapper à la conscription et aux horreurs de la Deuxième Guerre mondiale. À des décennies de distance, Vincent tente de recoller les morceaux d’une vie brisée par le départ de sa femme. L’abondance et la sécurité dont il jouit n’arrivent pas à combler le vide qui le ronge. Perdu dans un monde dans lequel les causes mobilisatrices se font rares, le prix de son confort est une existence dépourvue de sens.

À travers le destin croisé de Roland et Vincent, Je n’irai pas à la guerre interroge les fractures du temps, les illusions du progrès et la persistance des rêves humains. Patrick Hénault nous livre un roman émouvant sur la question de l’identité et sur le poids de l’héritage historique.

 

Je filerais des étoiles en attendant de Loomie Adams— un recueil de poésie à paraître le 4 novembre.

Dans Je filerais des étoiles en attendant, Loomie Adams fait le recensement des échos qui hantent la chair. À travers les pages sur lesquelles elle se résout à « jouer avec les mots / s’il n’y a personne », elle reprise les restes, suture les béances, tisse au fil des déchirures une courtepointe à éteindre les tremblements. Berçant les monstres tapis sous la peau, elle « broie du noir / le moule en lettre », ramasse une par une les ombres qui traînent, tente de polir le rugueux des nécroses. Dans cette chronologie de cataclysmes encore tièdes, les escarres fleurissent. L’enfant ne s’efface pas ; c’est dans les ruines que naît le cri.