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Parution: 17/09/2024.

Pages: 152

ISBN: 978-2-924936-64-1

Prix:

10.99$23.95$

Xavière Hardy

Follement Écrivaines

En 1968, Anne Hébert déclarait que « dans […] la vie de tous les jours, c’est très difficile pour une femme d’être à la fois artiste, épouse, écrivain et mère de famille.  La société exerce une telle emprise depuis si longtemps que la femme qui travaille se sent coupable de travailler, car elle a l’impression que le temps qu’elle passe à écrire ou à travailler est enlevé à ses enfants ou à son mari… » Est-ce cette grande pression, entre autres choses, qui amena Sylvia Plath, Marina Tsvetaïeva et Virginia Woolf à se suicider ?

L’essai FOLLEMENT ÉCRIVAINES est né d’une révolte face à la place marginale accordée aux femmes dans la littérature. Via le prisme des œuvres de Sylvia, Marina et Virginia, l’autrice s’interroge sur l’évolution des conditions propres aux écrivaines, conditions autant matérielles, qu’intellectuelles et spirituelles. Le mariage, la maternité, l’argent, la capacité à avoir un espace physique et mental constituent encore des entraves au geste d’écriture. Dans ce texte, Xavière Hardy réfléchit aux difficultés inhérentes au métier d’écrivaine, dans l’espoir de redonner aux femmes leur juste place dans la littérature. 

Née à Grasse sur la Côte d’Azur, Xavière Hardy est une écrivaine canadienne et française. En 2020, son premier roman Ne passez pas par la case départ est publié aux Éditions Complicités à Paris. Après des études supérieures en école de commerce et presque quinze années comme gestionnaire de jeu vidéo à Montréal et professeur auxiliaire en production de jeu vidéo au Champlain College de Burlington, Xavière se consacre désormais à l’écriture. 

Ce que la presse en dit

« J’ai eu un véritable coup de cœur lors de ma lecture. Je le recommande à toutes celles qui, un jour, souhaitent s’engager sur les chemins tumultueux de l’écriture et de la création artistique. » Gabrielle Lareau, @lectophile.

« Cet essai démontre les dommages psychologiques qu’apportent le sexisme et l’idéalisation de la femme depuis plusieurs époques. » Marie-Pierre Baril, @m.ta.lecture.

« La révolte de Xavière Hardy [est] presque sans filtre. J’ai été emportée par la franchise, le rythme. Je n’en ai pas eu assez alors c’est très certainement juste mon premier livre de cette autrice. » Jessica Lubino, @jessica.lubino.

«On sort de cette lecture insurgé face à la constatation de la marginalité de la place consacrée aux femmes dans la littérature. Et c’est avec des textes comme celui-ci et des autrices comme Xavière Hardy que l’on peut espérer qu’un jour les femmes trouvent leur juste place dans le monde littéraire. » Tania Plante, @petitelecturedudimanche.